lundi 19 janvier 2015

De la précision du footpod


Après un étalonnage réalisé sur 800 m, voici la précision obtenue sur un circuit de 3000 m réalisé sur stade :
- distance réelle ; 3000 m (premier couloir d'une piste de 400 m à environ 30 cm de la corde) ;
- distance mesurée par le footpod : 2980 m.

L'erreur est de 0,67 % à peine. Avec une erreur sur la distance de cet ordre-là, on peut s'attendre, à une allure réelle de 4'05'' au km à une erreur de 1,63 secondes au km sur l'allure moyenne.
La montre affiche en effet une moyenne de 4'06'' au km.

Si on extrapole à la vitesse instantanée, 1,63 secondes au km est une précision excellente qu'aucun GPS ou GLONASS ne pourra jamais atteindre. On pourrait (presque) se passer des temps au km lors des compétitions.
Sur un marathon, l'erreur est en moyenne de 6,7 m par km soit un cumul probable de 281 m sur l'ensemble du marathon.

Pas encore convaincus par l'intérêt d'un footpod ? ;)

mercredi 31 décembre 2014

Test de la Garmin Forerunner 920XT


Dans ma boite à bonnes résolutions dormaient depuis quelques temps déjà quelques articles à écrire.
La réception aujourd'hui de la Garmin Forerunner 920XT m'a enfin décidé à m'y remettre.

Alors évidemment, ce ne sera pas le premier test sur cette montre que vous pourrez lire sur internet. Dcrainmaker en fait un test très complet par exemple. Aussi, vais-je m'attacher à faire un test centré sur les points que je trouve les plus importants dans ma pratique du triathlon. Pas de longue description du contenu de la boite ou des fonctions exotiques au programme donc. Du concret, rien que du concret. Tout ce qui, je l'espère, vous permettra de vous décider ou non pour l'adopter comme partenaire de votre sport favori.

Episode 1 : Premières impressions

Légère. Oh, comme elle est légère. Ancien possesseur de l'Ambit 2 saphhire, je suis tout de suite épaté par ce que j'estime être une qualité. Mon poignet se souvient des vibrations de la route et des petits coups de boutoir de l'Ambit à chaque cahot...

Plastique. Oh, comme elle est plastique (j'ai failli dire plastoc). Là encore, le contraste avec l'Ambit 2 Sapphire est immense. Impossible de prendre la Forerunner 920 XT pour une montre de soirée. C'est une bonne vieille montre de sport des familles.

Un bracelet fabuleux. Alors là, Garmin a tout compris. Le bracelet est ultra souple et bien articulé. Le réglage convient tout de suite parfaitement. Sur l'Ambit 2 Saphhire (mais il va finir par nous lâcher avec sa Suunto ?) il me fallait jongler entre deux positions : une position serrée pour le sport afin que la montre ne bouge pas et une position plus lâche pour le reste du temps afin que la main ne gangrène pas.

Esthétique générale et adaptation au poignet. Très bien, vraiment. J'ai un poignet minuscule et la montre me va parfaitement. Les femmes qui liront ce poste pourront d'ailleurs s'en servir de référence tant il vrai que mes articulations sont assez semblables à des articulations féminines par leur finesse.
Puisqu'on parle de finesse, là encore c'est très bien. La 920XT n'est pas aussi fine qu'une montre normale mais elle ne fait vraiment pas "GPS de voiture mal déguisé en montre-bracelet".

Bip.bip.bip. Les premières navigations dans l'interface, une fois l'irritante tonalité des touches enlevée, est sans surprise. C'est du Garmin, j'y retrouve tout de suite mes petits. Certains peut-être n'aimeront pas. Personnellement je n'avais jamais réussi à me faire à l'interface Suunto. J'imagine qu'il s'agit là d'un équivalent de la grande distinction entre amateurs de macs et fans de PC. Chacun estimant son système plus ergonomique que celui de son adversaire.

En guise de conclusion de cette toute première partie, le suivi d'activité m'indique déjà 388 pas alors que j'ai dû parcourir 100 mètres à tout casser. Alors soit j'ai de toutes petites foulées, soit il s'agit vraiment d'un gadget un peu inefficace. L'expérience nous le dira...

Episode 2 : Mode running

Comme un enfant qui vient de recevoir son nouveau jouet et malgré une contracture dorsale et des ligaments douloureux (mon dossier médical complet sur simple demande), je suis sorti le 1er janvier pour essayer la Garmin 920XT en mode running.

Temps d'acquisition des satellites :
Premier constat : la montre trouve les satellites en un rien de temps : 20 secondes la première fois à la fenêtre de chez moi et 5 secondes à peine en conditions normales (cad dans la rue). Je l'avais auparavant synchronisée sur garmin connect pour qu'elle soit à jour de l'éphéméride des satellites.

Précision des données satellites ;
Option Glonass activée, j'étais curieux de voir si la Garmin 920XT serait en mesure de donner une allure instantanée valable. Après quelques minutes de course, la conclusion est sans appel : l'allure instantanée varie sans arrêt et ne me sert à rien. Je sais que beaucoup de coureurs (la majorité ?) se contentent de l'allure moyenne pour caler leur rythme de course mais ce n'est pas mon cas : j'aime avoir une idée précise et en temps réel de mon allure.
Couplée au footpod, le désagrément disparaît. A noter que le footpod permet de connaître, au même titre que la ceinture HRM, la dynamique de course (oscillation verticale, temps de contact au sol, longueur de la foulée). Si comme moi vous avez déjà une ceinture cardiaque classique et un footpod, économisez donc les 50 euros de la ceinture HRM...
Une chose encore que j'avais déjà lue : les valeurs d'allure sont arrondies à secondes près. C'est un peu irritant mais pas si gênant que ça quand on sait qu'avec un footpod la précision après calibrage est de l'ordre d'1 %.

Footpod et Garmin 920 : Du divorce dans l'air
C'est en allant courir aujourd'hui et en m'étonnant de voir des fluctuations sur ma vitesse instantanée que je me suis rendu compte d'une chose absolument aberrante : quand le GPS est branché en même temps que le footpod, la vitesse instantanée est celle du GPS. Et aucun moyen de choisir le footpod comme source de vitesse instantanée (c'était pourtant possible sur la 610). Le footpod ne sert donc pratiquement plus à rien : à peine fournit-il quelques indications de cadence à ceux qui n'ont pas de ceinture HRM (dont moi).
C'est à n'y rien comprendre. C'est un recul tout à fait ridicule de la part de Garmin. Pourquoi changer quelque chose qui fonctionnait bien en réduisant les possibilités du matériel et de ses périphériques.
Garmin, Garmin, une petite mise à jour ?

Synchronisation des données :
C'est peut-être ce qui m'avait décidé à prendre la 920 au prix fort au lieu d'un 910 d'occasion : la synchronisation des activités. Car entre la 610 et sa synchronisation ANT+ capricieuse et la liaison par câble de mon Edge 800, je n'avais pas été très satisfait de ce point jusqu'à maintenant.
Avec la 920, que ce soit en Bluethooth avec l'application Garmin Connect Mobile ou en Wifi à la maison, la synchronisation se fait automatiquement et sans anicroche. Je reçois ma notification Strava  (oui, j'ai lié mon compte Garmin Connect à Strava) avant même d'avoir dit ouf.

Episode 3 : Mode sommeil

Le suivi des activités permet entre autres le suivi du sommeil. Un seul impératif : porter la montre la nuit. J'ai testé : c'est rigolo. Je ne sais pas trop comment analyser les différents pics de mouvement mais en tout cas cela me permettra d'avoir sur la semaine un récapitulatif de mes heures de sommeil. Gadget donc mais marrant.

Episode 4 : Mode natation

Mon piètre niveau de natation ne me permettant pas pour l'instant de tirer profit de l'ensemble des informations récoltées par la Garmin 920XT, je vais me contenter de faire un focus sur deux points : la détection de la nage et le comptage de la distance parcourue.

La détection de la nage n'est pas mauvais. Il n'est pas parfait mais dans l'ensemble ce n'est pas si mal. Et puis j'aime assez quand il affiche 25 m de brasse en 15 secondes (alors qu'il s'agissait en réalité de 15 secondes de récupération au bout du bassin). Je crois que ma Garmin essaie de m'encourager.

Le comptage des longueurs est quand même la bonne surprise du jour : sous réserve de ne pas changer de style de nage en plein milieu de bassin et de ne pas oublier de lancer l'activité (ce qui ne m'arrive JAMAIS), la Garmin 920XT est performante.

Pour terminer sur le mode natation, une petite blague du manuel d'utilisation que je cite de mémoire : ne pas appuyer sur les boutons quand la montre est immergée. C'est vrai ça, quelle drôle d'idée pour une montre de triathlon...

A suivre...

mardi 2 décembre 2014

Test des sur-chaussures GripGrab Arctic


Si comme moi vous avez froid à la simple évocation du mot hiver, vous savez dans votre chair à quel point les pieds, fort utiles au demeurant pour pédaler ou courir (voire simplement marcher) sont soumis à rude épreuve dès que le thermomètre descend sous les 5°C.

Mais avant d'investir dans une paire de sur-chaussures, vous aurez probablement essayé, Gripsou que vous êtes, un certain nombre de méthodes artisanales : 5 paires de chaussettes (prévoir 3 tailles de plus pour les chaussures), tartiner ses pieds de graisse, emballer ses chaussures dans du papier aluminium ou que sais-je encore. Je suis passé par là et je sais maintenant qu'elles sont toutes aussi inefficaces qu'inesthétiques.

J'ai donc décidé, à mon corps défendant, d'investir dans une paire de sur-chaussures : les GripGrab Arctic.
Pourquoi ce modèle en particulier ? C'est le seul que j'ai trouvé à l'époque combinant les avantages du néoprène avec la chaleur d'un revêtement intérieur gratté (le fabricant appelle ça des "fibres creuses" moi j'appelle ça "de l'intérieur de sweet-shirt", je suis sûr que ça vous parle).





Enfilage

Je fais du 41 (petit pied gros braquet dit-on dans le milieu de cyclisme) et j'ai commandé du 42-43. Heureuse initiative, les sur-chaussures rentrent tout juste, en forçant juste ce qu'il faut.

La fermeture éclair est solide et un scratch intérieur plus un scratch extérieur (qui tient la fermeture éclair en position haute) permettent une excellente étanchéité côté talon.
Une fois enfilées, les sur-chaussures se font oublier. Elles ne gênent quasiment pas l'accrochage des cales dans les pédales automatiques (testées avec des cales SPD) et permettent de marcher comme d'habitude avec des chaussures de vélo (amis pingouins, bonsoir).

Isolation thermique

Après environ 200 km de route avec des températures comprises entre 5 et 10 °C, parfois accompagnées d'une pluie fine, j'ai été tout simplement bluffé par l'isolation thermique de ces sur-chaussures. C'est simple, j'ai totalement oublié mes pieds. Et s'il y a un endroit du corps qui se rappelle à notre bon souvenir quand il a froid, c'est bien le pied.
Je me suis toujours senti à la température idéale depuis que je les porte, à 5 comme à 10°C d'ailleurs. Pas de sur-chauffe à l'horizon non plus.

Etanchéité 

Difficile de me prononcer, uniquement testées sous une pluie fine pour l'instant. Et j'espère bien ne pas pouvoir me prononcer sur ce point trop tôt !

Durabilité

Alors là ma bonne dame, de qui se moque-t-on ? Après 200 km, les sur-chaussures sont déjà partiellement déchirées sous le pied. C'est totalement incroyable. Si j'avais pris du 35-36 et tiré comme une mule pour les enfiler avant chaque sortie j'aurais compris mais là, c'est tout simplement inimaginable.
Une petite photo pour illustrer le phénomène :


Verdict

Relativement chères, dans les 35-40 euros de mémoire, les GripGrab Arctic fonctionnent parfaitement MAIS (c'est un grand mais) elles sont aussi durables qu'un éphémère.
En écrivant ces lignes, je me demande si le fait que j'utilise des pédales SPD d'un côté-plates de l'autre n'aurait pas accéléré cette détérioration en mettant en contact des parties métalliques avec le néoprène des sur-chaussures. Je mène l'enquête et vous livrerai rapidement mes conclusions.

SHIMANO Paire de Pédales Auto/Plates M324

Mise à jour : 

Etant donné l'endroit où les sur-chaussures viennent se poser sur les pédales, il y a peu de chances pour que la pédale soit en cause pour l'usure prématurée.
La preuve en photo : La partie usée semble assez loin derrière la pédale.



mercredi 26 novembre 2014

Test à venir : casque de vélo Casco Speedster


Oui, je sais, je n'ai rien publié depuis longtemps mais j'ai tout un tas d'excuses en stock pour expliquer ce silence. La meilleure excuse étant que je m’entraînais si souvent et si intensément que je n'avais plus d'énergie pour le reste (on ne rigole pas au fond de la salle).

Le prochain équipement en test sera donc le casque de vélo Casco Speedster avec sa visière intégrée. Il va bientôt remplacer mon actuel casque de VTT modèle champignon radioactif acheté à la fin de l'ancien millénaire.

Une photo commerciale pour vous donner l'eau à la bouche en attendant de recevoir le mien :


lundi 8 septembre 2014

Récit du triathlon S de Joué les Tours du 7 septembre 2014


Ce dimanche 7 septembre 2014 se tenait le 25ème triathlon de Joué Les Tours.
D'humeur aventureuse, j'avais décidé de franchir le périphérique, mon vélo sur le toit de la voiture et mon courage en bandoulière, et de découvrir cet endroit étrange qu'on appelle la province (on fait le 16 pour appeler la province, c'est bien ça ?).

La course S, destinée aux non-licenciés, est sans surprise : 750 m de natation, 18 km de vélo, 5 km de course à pied.

Le cadre 

La natation se déroule dans le lac des bretonnières, un lac bien sympathique à 23,5°C dans lequel on entre par une petite plage. Pas de courant, un fond agréable pour les plantes de pied, une eau qui ne sent pas mauvais mais d'une turbidité étonnante : toute verte, impossible de voir ses propres bras sous l'eau. Quant aux pieds de concurrents qui nous précèdent, on les aperçoit quand ils se sont déjà incrustés profondément dans notre boite crânienne.

La partie vélo consiste en une boucle (fermée à la circulation) à faire 3 fois pourvue d'une côte de 350 m à 12 % et de parties bien techniques en descente.

La partie course à pied étant quant à elle composée de deux tours du lac, sur un parcours pas tout à fait plat non plus, sans grosses côtes pour autant.

























Le temps

Avec tous ces satellites qui nous détraquent le temps on ne sait plus comment s'habiller ma bonne dame : grand soleil et chaleur sur la course. Une heure avant le début de la course je cherchais déjà l'ombre et la déshydratation me gratifiait d'un léger mal de tête.

La course

Lecteur(rice) assidu(e) de mon blog, tu auras noté que la natation n'était pas à proprement parler ma spécialité. Et pourtant, ma préparation estivale en eau libre me rendait confiant pour l'épreuve.
Au coup de pistolet, je commençais donc un crawl assez bien maîtrisé. Mais rapidement, la présence de concurrents partout autour de moi et la (fameuse) turbidité de l'eau détraquaient la belle mécanique et après le passage de la première bouée (soit environ 100 m), j'étais déjà à bout de souffle, un peu stressé et obligé de passer en brasse. Mais une vraie brasse avec une coulée sous-marine, pas la brasse façon requin obtus de mon premier tri.
Avantage : pas de trajet en plus, on reste parfaitement dans l'axe de la bouée. Inconvénient : ça use les jambes et ça avance quand même bien moins vite.
Je sors malgré tout de l'eau dans un temps correct (étant donné le contexte) en 16 minutes et quelques mais déjà bien fatigué et avec un beau point de côté. Du coup la transition se fait lentement, très lentement. Je me souviens même m'être arrêté quelques secondes, la combinaison de natation aux chevilles, en me demandant ce que je devais faire après. Lucidité quand tu nous lâches...

Je finis quand même par enfourcher mon vélo et je me lance à corps perdu, persuadé que c'est sur le vélo que les écarts se font et que je pourrai toujours trouver des ressources cachées pour la partie course à pied, ma spécialité.
Très rapidement, je me retrouve dans la fameuse côte de l'épan : 350 m à 12 % de moyenne semble-t-il. Et là, je comprends l'utilité du développement 34-30. Sans lui j'aurais tout simplement achevé mes jambes sur cette côte à faire trois fois en tout. Parce que sur le papier 350 m ne paraissent pas la mer à boire mais dans la réalité, c'est déjà trop long pour la passer en force (pour moi en tout cas).
Le reste du parcours est composé de descentes assez fortes ou de faux-plats, toujours techniques, sur des routes assez peu larges. Le temps passé sur le prolongateur n'a pas dû excéder 15 à 20 % du temps total.
Malgré mon gabarit de grimpeur, je me faisais sans arrêt doubler dans la montée et je rattrapais pas mal de monde dans les faux-plats. Etrange, dans les montées je dois travailler à une intensité qui ne me convient pas physiologiquement parlant.

Fin du vélo et transition pour la course à pied. Toujours en manque de lucidité, j'oublie de laisser les chaussures sur les pédales automatiques de mon vélo et je descends avec. Je dois donc les enlever avant de mettre mes runnings. Et au moment d'enfiler la chaussure droite : une invitée surprise : la crampe du mollet droit. Je m'étire et je me maudis d'avoir si peu bu. Je me demande comment je vais réussir à courir : 1) sans chaussures, 2) avec un mollet en bois.
Mais les étirements fonctionnent et je pars avec mes chaussures aux pieds. La crampe ne se fera plus sentir pendant la course à pied.
Les points de côté et l'épuisement général, si.
Souffrir le martyre sur une épreuve de 5 km à une vitesse proche de celle que l'on tient habituellement sur la totalité d'un marathon a quelque chose de surréaliste et de vaguement désespérant. J'avais beau gesticuler et faire appel à la force (côté obscur compris), je me suis traîné pendant toute l'épreuve un chapelet de points de côtés qui squattaient la totalité de mon ventre. J'ai pensé à m'arrêter quelques fois mais une espèce de vague reste de fierté m'en a empêché. J'ai fini sur les rotules, sans jamais avoir la possibilité d'accélérer, avec une moyenne de 4'44'' au km.

Morale de l'histoire

Et oui, le triathlon est bien une discipline à part qui ne se résume pas à la somme des disciplines qui le composent. J'en ai fait l'amère expérience en ce funeste (mais ensoleillé) 7 septembre.
Avec le recul, ma préparation estivale n'a été ni suffisamment intense ni suffisamment adaptée pour prendre du plaisir à participer à cette compétition.
Le travail d’enchaînement des disciplines à l'entrainement m'apparaît désormais incontournable.
Mais pour l'heure je vais m'octroyer une petite semaine de repos pour retrouver un peu l'envie de me faire mal à l'entrainement après ce demi-échec.


jeudi 4 septembre 2014

Rendez-vous au triathlon sprint de Joué les Tours ce dimanche 7 septembre


Et sur ce blog pour le récit complet de la course !

Test de la combinaison Zone 3 Vision


Test de la combinaison Zone 3 Vision :

Chose promise, chose due, voici le test complet de la combinaison Zone 3 Vision.
Conditions du test : Une eau transparente, délicatement salée et à la température idyllique de 23°C.

L'enfilage

Tout d'abord, une petite mise à jour sur l'enfilage. A Paris, j'avais éprouvé quelques difficultés, que j'avais nommées "habituelles pour ce type de combinaisons" au moment de l'enfilage. Je reviens en partie sur ces propos car si la Zone 3 Vision ne s'enfile pas aussi aisément qu'un vieux survet' gris chiné d'intérieur au saut du lit, elle n'en demeure pas moins relativement rapide à mettre. Un peu de talc et tout se passe très bien (pas besoin de sachets plastiques ou de tablettes de beurre à s'appliquer sur la peau, sauf si bien évidemment cela vous apporte une satisfaction quelconque par ailleurs).

Une fois enfilée, la Zone 3 Vision est parfaitement ajustée, pas de bâillements intempestifs ni de zones de compression insoutenables.
Seule une légère pression sur les épaules se fait ressentir. Cette légère sensation disparaît rapidement et est quasiment imperceptible en nageant.

Et pour nager ?

Pour un frileux pathologique comme moi, une combinaison comme la zone 3 Vision est idéale. Pas de frissons en entrant dans l'eau, à peine un léger "Brrrr" au moment de faire rentrer un peu d'eau dans le col (étape importante à ne pas négliger qui permet à la combinaison de s'ajuster parfaitement et lui évite de vous étouffer comme le ferait une belle-mère envahissante <-- pléonasme).
Pour ce qui est de la régulation thermique, aucun souci donc.

La flottaison quant à elle est tout simplement excellente : les jambes restent haut perchées grâce au large panneau de néoprène de 5 mm qui commence sur le ventre et descend sur les cuisses. Finie la corvée du traînage de chalut ! La différence avec / sans combinaison est flagrante : avec : pas besoin de battre des jambes, sans : obligation de battre des jambes pour qu'elles ne coulent pas.
Expérience empirique certes mais tout à fait éclairante.

Parallèlement, la combinaison reste vraiment souple au niveau des épaules (panneau de 2 mm) et offre une résistance assez peu importance à l'action motrice des bras. Concrètement, les épaules se fatiguent à peine plus que si elles n'étaient pas entravées dans leur carcan de néoprène.

Pour nager, cette combinaison Zone 3 Vision est donc une véritable réussite. Dotée d'une très bonne flottaison, elle est souple et tient bien au chaud.

Et dans le cadre d'un triathlon ?

Ah, qu'il serait agréable de sauter sur son vélo puis de courir, tout de néoprène vêtu... Hélas, trois fois hélas, si dans l'eau le néoprène est notre ami, il se révèle particulièrement fourbe dans la vie terrestre.
Qui peut imaginer faire du vélo et courir avec un sauna portatif ?
La transition natation - vélo est assurément la plus longue et la plus éprouvante : sortir d'une eau saumâtre, le bas du corps privé depuis 15 minutes (ou plus) de tout apport sanguin, haletant comme un veau, il faut encore enlever cette combinaison qu'il nous a fallu 5 minutes à enfiler.
Et là, vraiment, la Zone 3 Vision est extraordinaire : avec un peu d'entrainement, elle s'enlève en 20 secondes à peine. Elle glisse parfaitement le long du corps et se laisse enlever avec docilité, comme heureuse de nous faire gagner de précieuses secondes que notre organisme fourbu n'aurait pas su grappiller autrement. Une vraie réussite.

En résumé
Foncez. Mais ne vous trompez pas de taille, hein...